Charles Bénézit
Charles Bénézit (French: [benezi]; 1816 – after 1871) was a French musician, writer, and music teacher.[1]
Biography
Bénézit was a friend and publishing collaborator in Brittany of the young Leconte de Lisle, two years his junior, and the humourist M. Mille in Brittany.[2][3] He later wrote the musical Jacquerie. Leconte's correspondence contains twelve letters to Charles, mainly from 1845–47.[4] With Leconte de Lisle's encouragement, M. Mille wrote the comic text and Charles Bénézit the music for two vaudevilles, Les Mémoires d'une puce de qualité (une puce de Napoléon Ier!) and L'Orphelin, roman musical.[5]
Later he became a close friend of Victor Hugo. When Napoléon III seized power in 1851, many French exiled in Jersey; Charles and his family, marked as being "from France" were recorded in the Jersey census in 1851, and still in the 1861 and 1871 censuses. Victor Hugo had gone first to Brussels, but in 1855 joined other exiles on Jersey. Bénézit became close and permanent friends with Hugo and maintained the friendship after Hugo returned to France in 1870.[6][7][8][9]
He was father of the art historian Emmanuel Bénézit.
References
- Channel Islands Census 1851 1861 1871 1851 1861 1871 census gives date of birth "abt 1816" and wife Euphrasie Benezet as born 1821
- Pierre Larousse, Georges Moreau, in Revue universelle: recueil documentaire universel et illustré, volume 15, p. 495: "Leconte de Lisle, qui la rédigeait en chef, y avait pour collaborateurs principaux un musicien du nom de Charles Bénézit et un humoriste nommé M. Mille, auteur des Mémoires d'une puce de qualité. Je ne sais trop comment les trois amis ...".
- Louis Tiercelin, Bretons de lettres (1905), p. 117: "... bien décidés à partir en guerre pour défendre l'idée chrétienne. Les trois chefs de cette croisade étaient Mille, Bénézit et Leconte de Lisle. Ce ne fut pas en vain, d'ailleurs, qu'ils (1) Il n'est peut-être pas inutile de noter en outre que, parmi les ...".
- Leconte de Lisle, Emilie Leforestier, Irving Putter, La Derniére illusion de Leconte de Lisle (1968), p. 167: "Douze lettres à Charles Bénézit, ami des années bretonnes, dont onze sont datées de 1845 à 1847, et la douzième du ...".
- François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, in: Revue des deux mondes, volume 150 (1898), p. 648: "M. Mille était un humoriste, Charles Bénézit était un musicien. Les mémoires d'une puce de qualité (une puce de Napoléon Ier !) et l'Orphelin, roman musical, de ces deux rédacteurs, se continuèrent de livraison en livraison.".
- Jean-Marc Hovasse, Victor Hugo: Pendant l'exil I (1851–1864) (2008), p. 309: "Le 16 mai, un nouveau système était mis au point, consistant à poser la petite table sur une grande table qui touchait le piano; appelé à la rescousse, Charles Bénézit, concertiste et maître de composition musicale d'Adèle, prenait en notes ...".
- James Ballantine, Chronicle of the hundredth birthday of Robert Burns (1859), p. 456: "... original prologue on Burns, the singing of Burns's best songs by eminent vocalists, including "La fille aux cheveux de lin", a French version, by Leconte de, Lisle, of Burns's "Lassie wi' the lint-white locks", sung by Monsieur Charles Benezit. This novelty could be better appreciated in Jersey than in any other part of the United Kingdom, a large number of the audience understanding the language in which the singer sang",
- Letters of Leconte de Lisle: "Écris la Jacquerie, conseille-t-il à Charles Bénézit dans une autre lettre en manière de conseils d'art, sème dans ton œuvre des idées d'organisation sociale et prophétise un avenir meilleur."; "Semer, prophétiser, agir: voilà la raison de l’optimisme."
- Caroline de Mulder, Contemporary French and Francophone Art (2005), p. 33: "... Leconte de Lisle y croyaient. En 1852, il se rappelle sans doute avec quelque douleur que quelques années plus tôt, il écrivait à Charles Bénézit, futur auteur d'une Jacquerie, que Semer, prophétiser, agir: voilà la raison de l'optimisme ...".